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DÉFI DE L'ESPOIR 2011

26 juin au 6 août 2011

Le Défi de l’espoir 2011 est une idée qui m’est venue en tête en janvier 2010 alors que je me demandais, comment pourrais-je faire ma part pour aider la cause de la prévention du suicide.  À ce moment, Isabel, ma conjointe, terminait d’écrire son livre, bien que cela me concernait aussi c’était son projet à elle, sur lequel elle y avait investit de nombreuses heures à écrire et à revivre des moments aussi joyeux que tristes avec notre fille Andréane.  Ce fut, comme elle le dit si bien, une thérapie en soi.  

La perte d’un enfant par suicide est un événement qui n’a aucun sens et malgré que l’on essaie d’y trouver toutes sortes de raisons ou d’y donner un sens, cela reste sans réponse. Rien ne peut expliquer ou remplacer cette douleur, ce manque de la personne que l’on aime le plus au monde, notre enfant.  

C’est à ce moment que j'ai écrit un texte qui résumait mon cheminement fait avec le Faubourg, qui décrivait toutes ces étapes d’un deuil si difficile. Mais qui décrivait aussi mon engagement, ma détermination à faire ma part pour aider des gens qui se retrouvent dans des situations comme la mienne. 

Cette rencontre fut la fin du plus grand cheminement que j’ai réalisé jusqu’à ce jour dans ma vie. Ce fut aussi le début de la plus grande aventure de ma vie, non pas par l’exploit de rouler plus de 5 300 km à vélo, mais plutôt pour la force mentale que j’aurai besoin pour rouler seul à vélo pendant plus de 36 jours en mémoire de ma fille Andréane et pour tout ceux qui ont laissé leur vie.  

Je ne suis pas un athlète, je suis un « simple papa » un sportif qui veut démontrer que l’on peut se relever des pires épreuves que la vie peut nous apporter, je veux être une inspiration, une source de motivation et de détermination face à la vie.

Merci de m’encourager à la vie…

Pour en savoir plus: visiter le site  www.defiespoir.com

En plus, s’ajoute cette perte de point de repère sur la vie, cette raison de vivre, ce qui nous tient en vie. C’est une étape terrible à traverser, mais je me devais de la traverser, il y a quelques chose qui me guidait pour ne pas abandonner. Le 16 février 2010, lors de ma dernière rencontre avec le groupe du Faubourg, organisme de prévention du suicide et d’aide aux endeuillés de la région des Laurentides, je devais faire un rituel.  À ce moment, il était venu l’occasion pour moi de concrétiser mon projet auquel j’avais consacré des heures à y réfléchir. 

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